Gouden boek

Bonjour Rhode
Je sais que tu ne m’attendais pas ce soir, je sais aussi que tu seras surprise de savoir que je ne t’ai pas oublié. Il est de triste coutume chez nous de reconnaître le mérite des autres que lorsque la personne est morte ou n’est plus; mais pour ma part j’aimerai que tu reçoives ici les hommages d’un de tes nombreux collègues de collège qui pense sincérement que ce que tu fais est tout simplement extraordinaire! Qui l’aurai cru à Mansimou.
Je dévore chaque article où figure ton nom, je suis avec les yeux de la fraternité ce que tu fais et surtout je prie que le Louvre t’ouvre les portes. Si aujourd’hui la peinture et la sculpture n’ont pas encore atteint leurs lettres de noblesse au Congo, pays de notre enfance et de là où je t’écris. il n’est pas dis que ceux qui ont du flaire n’ont pas disparu...j’aimerais que tu saches si tu doutes, si tu ne crois plus en toi, saches que certainement nombreux sont les amis qui te soutiennent dans leurs prières. N’oublie jamais d’où tu viens et saches que je suis comme ces milliers de visiteurs anonymes de part le monde qui t’encouragent.
Je suis fier d’être africain quand je vois tes sculptures devant le restaurant le «NENUPHAR» au marché plateau du centre ville. Tu est le symbole à mes yeux de l’Afrique qui gagne, de la révolte face à la discrimination faite aux femmes. Permet ô Rhode que je dise: tu est notre ambassadrice, notre porte étendard.
MERCI de me faire l’honneur de connaître et de me rendre fière d’être africain en général et congolais en particulier.
Achève ton site car je meurs d’envie de le visiter.
PS : Que mon deuxième nom ne t’étonne pas, je suis toujours STEVE GOMA comme tu aimais m’appeler.